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Elfe dépassée s'est abîmée

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Elfe dépassée s'est abîmée
29 août 2005

Fin

Voilà c'est fini... Seulement moi j'ai une boule dans l'estomac qui porte ton nom et qui ne s'en va pas...

Je fais comment maintenant?

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26 août 2005

Il est tard...

Il est tard et personne n'est connecté...

solitude3Je suis seule, seule dans ma maison pour trois jours puisque mes parents et ma soeur sont partis, seule sur le net, seule dans mon coeur, seule parce que mes amis s'en sont allés, seule enfin parce que cette nuit j'aurais aimé que tu me surprennes, j'aurais aimé que tu sois là et que tu passes la nuit avec moi.

Je suis juste toute seule. Et je l'écris là parce que je suis trop lâche pour t'appeler et te dire que je ne veux plus jamais te revoir, que tu me brises et surtout que je ne comprends tout simplement pas.

Tu es une énigme finalement?

Je suis seule et j'ai suffisamment bu pour être encore plus déprimée.dark_20solitude

Je suis seule, et cette soirée sans toi n'avais pas de sens.

Je suis seule, est-ce que je peux t'oublier? Est-ce que c'est possible, toi, le premier, toi en qui je croyais, toi si important à mes yeux? Est-ce que je peux oublier ces 6 mois qui viennet de s'écouler, tirer un trait sur tout ça?

J'espères.

Je suis seule, et je me souviens de toutes ces petites choses qui m'agaçaient chez toi. Et pourtant je sais qu'avec un peu d'attention de ta part j'aurais pu tomber amoureuse de toi. Oui, j'aurais pu t'aimer, parce que je sais que dans mon coeur tu aurais parfaitement remplacé celui que j'ai aimé avant toi. Le seul, l'unique, oui toi je sais que tu aurais pu le devenir. Oui, j'aurais pu t'aimer, parce que je n'aimes pas seulement les qualités chez quelqu'un, mais souvent ces défauts, aussi. En cela, je suis différente de beaucoup d'entre nous, nous les femmes qui savont si bien vous subir....

solitude2Je suis encore plus seule à l'idée de tout ce que je vais affronter sans ta présence rassurante à mes côtès. Je suis seule, parce qu'à présent je sais ta lâcheté. Je te sais lâche, je suis sûre que tu ne m'appellera jamais, que tu m'oublieras bien vite, peut-être seulement garderas-tu un peu de remords au fond de toi. Si c'est le cas, tu fonces dans une impasse: je ne te pardonnerais jamais cet été à t'attendre pour rien, et ces moments dans ces lieux où je sais que nous cohabitons et où tu es trop lâche pour me croiser.solitude_20i

Je suis très, très seule. Je devrais savoir, depuis le temps, après avoir été trahie tout d'abord par le premier homme que j'ai aimé, mon père, puis par le second, par cet autre que j'étais sure de pouvoir remplacer avec toi, je devrais savoir que les hommes sont des lâches et qu'il ne sert à rien d'y croire.

Voilà. Il est tard, non?

25 août 2005

Quelques pensées........

Rien à dire Rien à dire Rien à dire.... Mais envie d'écrire. Envie d'écrire que je suis tellement triste que je me sens morte à l'intérieur...02_04_02_1_1anouk.dort

Je ne ressens rien, si ce n'est une immense fatigue. Alors je me couche et je rêve d'être dans tes bras au réveil.

Mais il n'est pas là.

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Pourquoi les mecs ne sont-ils jamais là lorsque l'on a besoin d'eux?

23 août 2005

Ce matin

093324_foehrCela fait trois nuits que je dors mal, très mal. Cette nuit j'ai cauchemardé à chaque instant, ou presque. Révé de tentacules m'agrippant dans mon sommeil, révé de greffe de cerveau et d'encore tant d'autres choses...

Tu rentres demain.

J'ai une tête à faire peur, je suis crevée, je sors tellement que je ne vis presque plus que la nuit. Et je suis très, très fatiguée.

Ce matin, les filles m'ont ramené à la maison après une soirée très arrosée. Dans la voiture, à un carrefour, j'ai cru te voir, toi. Au volant d'une voiture qui n'était pas la tienne. Ce type te ressemblait tellement, toi, toi qui me regardes la dernière fois que je t'ai vu, avant que tu partes, c'était toi, dans cette voiture. L'alcool et la fatigue aidant.

Et je me suis rendu compte que je ne supporterais pas de vivre dans la même ville que toi tout en sachant que tu ne veux plus de moi. Au risque de te croiser, comme ça, dans une rue, au volant, dans un bar, ou un restaurant, ou au cinéma.... J'ai peur, je tremble de peur. Ce matin lorsque la voiture nous a croisé mon coeur a failli éclater, jusqu'à ce que je vois que ce n'était pas toi. Si je te croise comme ça, et que tu ne m'as pas appelé, pas donné de nouvelles... Qu'est-ce que je ferais?

Je ne sais pas.ciel

Je considérerais, sept jours après que tu sois rentré, que si tu ne m'as pas appelé, alors c'est que c'est fini.

Je n'attendrais pas plus, ce sera le signal de mon départ.

Parce que je déteste être prise pour une idiote, et souffrir, souffrir sans fin.

604J'ai regardé à la page souffrance, les images du dictionnaire google. Des images horribles défilaient sous mes yeux. Mais il y en a une en particulier qui m'a frappé, réellement. Un ciel bleu. Comment peut-on appeler un ciel blue, "souffrance", me suis-je demandé. Et j'ai regardé. Agrandi l'image et regardé. Et puis j'ai compris. J'ai compris. Ma souffrance, elle ressemble à ça.

Un ciel bleu, sans nuages. Sans point de repères, sans nuages où me raccrocher. Un gouffre sans fond sans rien pour me retenir. Ma souffrance est uniforme et tranquille, elle est là, au creux de mon coeur. Elle est devenue aussi familière que possible.

20 août 2005

Je n'ai pas de temps pour toi... J'essaye juste de te dire que je ne peux rien te promettre.

Moi qui hier encore croyait que nous avions une chance, une chance d'être un peu plus nous deux et un peu moins seuls. couple1

Et toi tu balayes tout ça si rapidement et avec tellement de facilité. Je t'ai attendu tout un été mais toi je suppose que tu ne pourras pas m'attendre une semaine sur trois, si tu n'est même pas capable de m'accorder des minutes de ton temps apparemment si précieux alors que nous habiterons encore quelques temps dans la même ville.

J'ai rencontré quelqu'un d'extraordinaire, un médecin, un mec bien, qui me voulait vraiment. Il était mignon, sexy même, il était attachant, il avait les mêmes goûts musicaux que moi, et nous avions encore tellement de points communs. Il était drôle.

Mais moi j'ai pensé à toi et je me suis dit que cela ne servait à rien de laisser espérer quelqu'un alors que je t'avais promis de t'attendre. De toute façon je ne pouvais tout simplement pas te tromper. Et pourtant il y en a eu, des occasions.

oeilElles avaient donc toutes raison? Elles m'ont prévenu, elles m'ont dit que c'était stupide. Que je n'aurais jamais du sortir avec toi quelques jours avant ton départ. Que je n'aurais jamais du coucher avec toi la nuit de ton départ. Que je n'aurais jamais du accepter ou même parler de rester ensemble malgrè la distance. Mais moi comme dhabitude je n'en ai fait qu'à ma tête.

On s'en est plutôt bien sorti au début pourtant, non?

Mais comme à chaque fois que j'essaye d'y croire un peu, je retombe de très très haut. Je pensais pourtant que tu étais le plus à même de comprendre, de me connaître, de savoir que j'avais souffert avant toi. Tout ce que je demandais c'était un peu d'honnéteté. Pourquoi ne pas me l'avoir tout simplement dit si tu pensais que ça ne marcherait pas, que ça n'irait pas?

Je me rends compte que tu n'es surement sorti avec moi que pour ça, pour le sexe. Après tout c'est vrai, tu ne m'a jamais accordé tellement d'attention, et puis tout d'un coup...

A quoi bon revenir sur tout ça maintenant. Je me fais du mal, cela ne sert plus à rien. Je viens déjà de perdre une nuit à tout repasser dans ma tête, tous les moments, à chercher quand est-ce que j'avais commis une erreur. Alkors je me demande... Quand?

Trouver la réponse me permettra peut-être de dormir...sans_titre

Je n'aurais jamais du... Mon Dieu il y a tellement de choses que je n'aurais jamais du. J'ai vraiment cru, de toutes mes forces, que tu ne me ferais pas de mal parce que tu me connaissais et tu savais que j'en avais marre de souffrir.

Quand je pense que j'ai rompu avec un mec qui m'aimait, qui m'adorait même, qui ne semblait heureux que quand j'étais là, qui m'avait attendue plus d'un mois, juste pour passer deus jours, ou plutôt deux nuits, avec toi.

Quelle idiote! Quelle stupide petite idiote!

Tu m'as fait du mal, encore une fois le sexe opposé me blesse, mais plus cruellement cette fois. La seule fois ou j'ai souffert plus que ça, c'était pour quelqu'un qui en valait bien plus la peine. Quelle déchéance! Je me sens trahie, parce que je sais que tu savais que je n'étais pas la personne à blesser. C'est peut-être cette trahison qui me blesse le plus.

Et aussi t'avoir donné ce que beaucoup d'autre avant toi avaient voulu, espéré, sans succès.

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Maintenant j'ai juste mal, très très mal. Tu as trahi ma confiance toute naïve, et je ne te regarde même plus comme un ami, juste comme une erreur de parcours. Il y en a eu d'autres avant toi. Tu passeras, ta douleur inscrite en moi passeras, avec le temps.

Je pars, de toute façon. Moi qui avais prévu de rester dans le coin jusqu'à ma rentrée, le 31 octobre, pour être disponible, pour te voir. Je vais partir m'installer à Paris début décembre. PLus rien ne me retiens ici. Certainement pas ma famille qui est certainement la pire chose que le monde m'ait offert à la naissance. Certainement pas mes amis qui de toute façon auront deserté, la plupart allant vivre dans la capitale tout comme moi, et les autres, j'irais les voir le WE. larmes_noires_yxclos

La plupart ont déjà prévu de passer leurs vacances de la Toussaint dans mon 120 m2.

Tu vois, je vais changer de vie, quitter cette ville qui ne m'aura décidément apporté que des emmerdes, aller vivre ailleurs, me faire couper les cheveux et les colorer de rouge, comme je voulais le faire avant... J'ai envie de changer. Tu me donnes envie de changer. C'est déjà ça.... Je serais seule à Paris au début, j'aurais Guillaume, Nico, Ben, j'aurais Mathilde et les premières amies de Sciences po. Je visiterais, je m'inscrirais dans un club de danse et de photo, et peut-être même à des cours de théâtre.

Tu ne feras pas partie de cette vie-là. J'aurais bien aimé pourtant.

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19 août 2005

Quel regrettable repas..... Quels regrettables moments.

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Ok.

Je dresse le tableau. Tes parents, mes parents, moi et ma soeur. Toi, absent, de toute façon ta présence physique est tellement évanescente que ça ne doit pas tellement changer, hein?

Ma mère, qui ne peut pas voir ta mère. Mon père, qui ne peut pas voir ton père. Moi, seule dans mon monde intérieur puisque ma soeur, qui en est de moins en moins une, fait la gueule, comme toujours, activité passionnante entre toutes, n'est-il pas? Cela fait des mois maintenant qu'elle est sans cesse pénible, lourde, fatiguante, énervante...

Et j'en passe.

Et ce dîner si tendu, si lourd, si fatiguant. Et je bois, je bois. Et ta mère m'apprend que tu a quelqu'un maintenant. Ca aurait du être toi qui m'annonces cette nouvelle, toi et personne d'autre. Depuis combien de temps déjà? Trois mois, non?

Et comment s'appelle-t-elle, déjà?

Elléa. C'est très joli. J'adore les prénoms en E. Mes parents ne se sont loupés que d'une seule lettre. Encore une chose qu'ils ont loupé, parmi tant d'autres.

Et je bois, et je bois. Et je te hais de ne pas être là à me regarder avec réprobation, comme à chaque fois que je fais quelque chose qui brise l'image de perfection dans laquelle tu m'as enfermé. Coimme la première fois que tu m'as vu fumer une cigarette. Comme la première fois que tu m'as entendu insulter quelqu'un, dans la rue. Ton regard étonné, et réprobateur. Je ne dois pas être autre chose que l'inverse de toi, c'est ça? Il faut bien que l'un de nous deux fasse le premier pas.

Et c'est vraiment pas ton truc, les premiers pas. Tu as marché avant moi, pourtant. Tu poussais ma poussette, tu te souviens?

Non, tu ne te souviens pas. Si tu te souvenais, tu ne me trahirais pas, comme ça, à chaque fois. A être de bob_20sourire_201plus en plus absent. Alors que tu sais, toi, le seul peut-être, à quel point je peux être fragile.

Aujourd'hui j'appelle ta mère une fois par mois pour avoir de tes nouvelles. Tu vois, ça, c'est la preuve que tu n'existes pas vraiment en dehors des moments ou tu es ailleurs. En l'air, grâce à ton herbe.

J'espères de toutes les forces de mon petit coeur brisé par tant d'autres de ta race que cette fille-là, elle va te ramener. Qu'elle va réussir là où moi, j'ai échoué.

Moi, ta meilleure amie. Enfin, je crois. Je ne sais plus.

Tant de choses que je ne sais plus.

C'est dur de se l'avouer.

Et ce repas qui se prolongeait....

Alors je me laisse m'enfuir un peu plus, et je pense à cette étrangère assise en face de moi. Ma soeur. Cette égoiste, cette enfant qui ne sait rien de la vie, cette idiote sans cervelle qui ne pense qu'à son mec. Qui lorsqu'elle m'insulte, ne trouve rien de mieux à me dire que "j'espères que ton mec ne te supporteras pas", ou encore, "Comme je plains ton futur mari!"

Si seulement elle pouvait comprendre... Je ne veux pas me marier. Je ne veux pas faire comme tous les autres, profiter de ma jeunesse et de la vie, "avant qu'il soit trop tard". Moi je ne veux pas de leur trop tard. Moi pour moi il n'y aura jamais de trop tard. Pas de mariage et pas d'enfants. Pas de trop tard, jamais. Pour rester éternellement jeune, belle, amoureuse d'une seule personne, la vie. Oh bien sur j'aimerais les hommes avec elle. Tout comme en ce moment je suis en train de tomber amoureuse, peut-être, je ne sais même pas, d'un autre, que tu ne connais pas. Un autre drôle, vivant, réel, plus réel que moi. J'aime tellement quand il m'embrasse. J'aime faire l'amour avec lui, même s'il ne le sait pas. Je ne lui ai jamais suffisamment dis à quel point j'aimais le savoir près de moi, dans mon lit.

coupleMais moi je n'ai pas besoin d'un homme pour être heureuse, petite soeur. Désolée de ne pas être comme beaucoup, de ce point de vue là.

Moi ce genre d'insultes me fais rire, et me fais imaginer, aussi: Comment un homme serait-il assez stupide pour m'épouser, sans me supporter? Et moi, pourrais-je être assez stupide pour épouser un homme assez stupide pour épouser une femme qu'il ne supporterais pas?

Et je souris sous tes injures, et cela t'enerve encore plus. Si tu savais à quoi je pense!!!

18 août 2005

Bonjour et passe une bonne journée...

Ces quelques mots je rêve parfois la nuit de les entendre en me réveillant... Je rêve que pour une fois je sois sphoto_d_identit__n_burprise de les entendre, et d'être accueillie en douceur...

Et ce matin toi, ma propre mère, tu portes des accusations à mon encontre d'une violence sans pareil. Tu me blesses, tu m'accuses de vénalité et de manipulation... Je te hais là, vraiment, comment peut-on croire son enfant aussi égoiste, aussi monstrueuse? Comment peut-on porter de telles accusations, à l'enfant que l'on a mis au monde et que l'on est sensé aimer plus que soi-même?

Je ne ferais pas de présentation sur ce site. Ce site m'appartient, et il n'appartient qu'à moi.

Je ne tiens pas à ce que l'on me connaisse, je ne cherche pas la notoriété, juste remettre mes petites idées en place dans ma tête.

Et aider la petite elfe à retrouver sa sensibilité et son soi-même.

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Elfe dépassée s'est abîmée
  • Les mots de l'elfe perdue, au milieu de tous... La recherche d'un autre moi-même, sans concessions... Et l'omniprésence de la mort, pas si terrifiante... Comment dire "je t'aime", si l'on ne sait pas s'aimer soi-même?
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